Le Groupe scolaire du Centre situé rue du Docteur Pabeuf à Luçon possède en façade, dans sa partie médiane basse, un bas-relief signé de Joël Martel. Celui-ci a été inauguré en 1956.
La fresque est composée de douze blocs de pierre assemblés. Treize personnages animent cette scène entre des arbres très stylisés.
Parmi les motifs, on remarque en bas à gauche deux faucheurs, un thème fréquemment retrouvé dans d'autres œuvres des jumeaux sculpteurs.
Au-dessus des faucheurs, dans l'angle supérieur gauche, ce sont deux paysannes qui portent des bottes de paille.
Parmi les 13 personnages, un groupe des 5 réalise une farandole. Trois jeunes filles, cheveux dans le vent, emmènent le mouvement qui se boucle avec deux jeunes garçons.
Au centre de la composition se trouve un couple debout. L'homme plus grand enserre le bras gauche de la femme, aux cheveux ondulés, qui tient dans sa main droite un rameau.
Dans le coin inférieur droit deux musiciens entraînent les danseurs dans leur farandole au son de leurs instruments. L'homme accroupi joue de la cithare et la femme allongée l'accompagne de la flûte.
La signature de Joël Martel est gravée en creux dans la pierre juste à côté de ces deux musiciens. La fresque a subi malheureusement l'usure du temps et les dégâts de la pollution, avec des détails qui s'estompent. La pierre reste néanmoins bien blanche. La signature de Joël Martel reste heureusement visible.
Cette fresque a été sculptée sur une plaque en bronze à patine brune (43 x 28 cm) également signée Joël Martel.
Au fronton de ce groupe scolaire, se situe un blason sculpté.
Cet ancien village de pêcheurs avait pris pour nom Lucio au XIe siècle, en latin Lucius, qui signifie brochet. Cette appellation est à l’origine des armes de cette ville côtière. Les armes de Luçon se blasonnent ainsi : « De gueules au brochet d'argent posé en pal. »
Merci à Florence Regourd qui a retrouvé cet article paru dans La Résistance de l'Ouest, le 26 octobre 1956, à propos de l'œuvre qui est signée de Joël Martel à l'école du Centre de Luçon.
On apprend que les Martel travaillaient avec les praticiens André Pétry et Rocca et Antanas Moncys, le gendre de Jan Martel, en Vendée (Mélusine au barrage de Mervent en 1957) en même temps qu'à Metz sur la cathédrale Saint-Etienne (l'ange à la trompette, Robert Barriot) et l'église Saint-Vincent (gargouilles et chimères).
« Un haut-relief en pierre sur le thème : le travail et les jeux »
Cette phrase est issue des délibérations du conseil municipal du 17 août 1956 sur le « projet de marché à passer avec M. M. Martel pour un montant de 1 030 000 francs ».
D'autres clichés du samedi 22 octobre 2022 © Alexis Desbarbieux
D'autres clichés du jeudi 11 juillet 2024 © de Jacques Desbarbieux
Le bas-relief qui décore la façade avant du groupe scolaire du Centre.
Le bas-relief signé simplement par un seul des jumeaux, en l'occurence Joël, occupe la partie centrale du bâtiment.
Le blason de la ville de Luçon au sommet du bâtiment, représentant en son centre un brochet.
Treize personnages illustrent ce bas-relief, sculpté sur douze blocs de pierre. Le thème est celui de la danse, de la musique et des travaux des champs.
Deux musiciens dans l'angle en bas à droite, à côté de la signature de Joël Martel. L'un joue de la flûte et l'autre de la cithare.
Gros plan sur le joueur de cithare, à côté de la signature gravée de Joël Martel qui figure dans l'angle en bas à droite du bas-relief, à cheval sur 2 blocs.
Une paysanne porte une botte de paille.
Un faucheur de blé.
Un autre faucheur de blé.
Cette paysanne porte un lourd fardeau.
Au sommet de la composition se tient un couple debout. L'homme plus grand enserre le bras gauche de la femme, aux cheveux ondulés, qui tient dans sa main droite un rameau.
Un jeune garçon, le dernier personnage qui boucle la farandole.
Un des deux jeunes garçons de la farandole.
Le troisième personnage féminin qui entraîne la suite de la farandole.