Le danseur François Malkovsky
Le danseur Malkovsky (1925)
Malkovsky vivait avec les Martel, à Saint-Jean-de-Monts. Il y rencontrait de nombreux artistes, participait à des soirées costumées, partageait avec eux des temps de naturisme en forêt et sur les plages. Dans leur villa-atelier au 10 rue Mallet-Stevens à Paris il présentait ses danses et ses études sur le mouvement humain.
De la collaboration avec les frères Martel, il subsiste des photos, des dessins faits en 1922, pour le monument à la mémoire de Debussy, inauguré le 17 juin 1932 boulevard Lannes à Paris, quelques sculptures.
Comparaison entre le modèle d'étude à gauche et la sculpture en céramique craquelée à droite
Etude pour le danseur Malkovsky
Le danseur Jean Börlin
Etude géométrique sur calque à l'échelle 1/5 pour le danseur Jean Börlin
La céramique du danseur Jean Börlin
Cette céramique des frères Martel, qui représente Jean Börlin, un danseur étoile des ballets suédois (1893-1930), était visible dans le fumoir de l'ambassade de France lors de l'Exposition des Arts décoratifs à Paris en 1925.
Le groupe folklorique des Danseurs vendéens
Début septembre 1964, un père et sa fille posent devant la statue des danseurs du bocage, face à la gare de La Roche-sur-Yon. Après avoir été longtemps interdite et combattue par le clergé catholique, la danse se trouve un écrin de pierre. Au début des années 1950 en effet, les frères Martel, sculpteurs et folkloristes, originaires de la Garnache, obtinrent à La Roche-sur-Yon la commande d’une sculpture de danseurs pour la place de la gare. Il leur fallait comme modèles un couple de danseurs du bocage vendéen.
Les frères Martel ont recruté leurs modèles au sein de la société des « Vendéens de Paris » à laquelle ils appartenaient. Créée en 1893, cette vénérable fraternité accueillait entre autre en son sein, des activités de danse.
Jan Martel avec le groupe des danseurs et chanteurs du marais vendéen en 1942 aux Sables d'Olonne (fonds atelier Martel)
Dès 1933, la très jeune bazogeaise Jacqueline Belaud avait adhéré à la société des « Vendéens de Paris » avec ses parents Victor et Louise, originaires du bocage vendéen et installés dans la capitale. Plusieurs groupes de danseurs étaient actifs alors au sein des « Vendéens de Paris ». Il y avait un groupe sablais, le groupe maraîchin des frères Martel, excellents danseurs et un groupe nommé « Le quadrille vendéen ». Formé essentiellement d’adhérents de la société des « Vendéens de Paris », ce groupe de « bocains » fut actif de 1946 à 1958 et il était dirigé par Victor Belaud.
On y dansait le quadrille, l’autrichienne, la polka, l’avant-deux. C’est ainsi que Jacqueline, en grisette et pèlerine, Victor, son père, chapeau vissé sur la tête, ont posé dans l’atelier des frères Martel, rue Mallet-Stevens, dans le XVIème arrondissement de Paris, en 1951. La sculpture a dû être installée à La Roche l’année suivante, en 1952.
Les danseurs du bocage


Jacqueline et Victor Belau posent devant la statue des frères Martel, à La Roche-sur-Yon, en septembre 1964. Photographie album Michèle Belau.
Dessin préparatoire à la sculpture Les danseurs du bocage, 1952 (Archives municipales de La Roche-sur-Yon)
Archives de La Roche-sur-Yon
Danseurs maraîchins, vers 1939.
Terre cuite éditée à dix exemplaires. Signée 2/10 sur une terrasse ajoutée.
Hauteur : 19,5 cm. Largeur : 8 cm.
La danse vendéenne du bâton
La danse du bâton avec le groupe des Danseurs et Chanteurs du Marais vendéen à Nice. Jan Martel est le 2ème à partir de la gauche (© Florence Regourd)
La farandole à l'école du Centre de Luçon
Une superbe farandole de danseurs orne la façade du groupe scolaire du centre à Luçon. Cette sculpture porte la seule signature de Joël Martel.
Autres réalisations sur le thème de la danse
La danse (1927)
Ci-dessus des danseurs de fandango et ci-dessous une affiche de Joël Martel illustrant la danseuse espagnole Nana de Herrera.
Danseuse dénudée
La danse de Goldberg




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Cette sculpture des frères Jean et Joël Martel se trouve dans le hall d'un immeuble, qui possède une double entrée aux 131 de l'avenue de Versailles et 130 quai Louis Blériot dans le XVIème arrondissement de Paris. La résidence a été construite par Georges Goldberg en 1955. Illustration issue de la revue " Décoration de France - En ville ". Merci à Stéphane Herbet.
La " Danse de Goldberg " datée de 1954. Étude préparatoire en plâtre. Hauteur de la sculpture : 22,3 cm - Hauteur de la base : 7 cm.
La légende de la revue " Décoration de France - En ville " :
Cet immeuble est situé dans une courbe de l'avenue de Versailles. Les redents de la façade ont permis à l'architecte Georges Goldberg d'utiliser la totalité du terrain et en même temps de donner aux pièces une forme rectangulaire et une dimension constante. Les balcons en tubes métalliques et fer plat habillent la façade en pierre de Bourgogne. Les murs du hall d'entrée sont revêtus de briquettes éclatées, le sol est un dallage de travertin romain, la sculpture que l'on aperçoit est de J.-Joël Martel. Cet immeuble possède un climatiseur à air pulsé, chaud l'hiver et frais l'été.
La sculpture des frères Martel dans le hall de l'immeuble.
L'entrée de l'immeuble du n° 131 avenue de Versailles à Paris XVIème.
Georges Goldberg qui est né le 22 avril 1908 à Varsovie, est venu vers l’âge de 13 ans en France où, après un court séjour à Nancy, il a fait ses études au lycée Hoche de Versailles. Après ses études secondaires, il est admis à l’Ecole des Arts Décoratifs qu’il termine brillamment et se lance dans sa carrière d’architecte.
Après la guerre il réalisa quelques constructions à Paris et fut notamment avec Alexandre Persitz et Louis Arretche le constructeur du mémorial du martyr juif inconnu.
Il est décédé 24 juillet 1975.
La revue " Décoration de France - En Ville " d'où est issu le texte ci-dessous. La légende précise que la sculpture présente dans l'immeuble est due aux frères Martel, avec une mention étonnante : J.-Joël Martel. Merci à Stéphane Herbet.
Merci à Florence Regourd qui apporte des compléments.
Voici des variantes de la danseuse de Goldberg. Plusieurs épreuves sont passées en vente ces dernières années, en plâtre patiné, en plâtre naturel et beaucoup plus " décalée " dans son équilibre.
Jan (ou Joël ?) à l'atelier travaillant à l'ébauchoir sur une Maternité avec en arrière-plan la danseuse de Goldberg et un des anges à la lyre. (Circa 1954-1955).

On la voit sur cette photo prise dans l'atelier. Elle a quelquefois " les cheveux au vent " selon une expression de Jan Martel, et quelquefois reste " grossière ", brute.