L'art sacré fut également un champ d'exploration pour les frères Martel.
Saint Christophe
Saint Christophe portant l'enfant Jésus (61 x 41,9 x 3 cm)
Saint Christophe (1925) en bronze patine d'or (18 x 28 cm)
Ce Saint Christophe, traditionnellement protecteurs des automobilistes, a été utilisé par les carrossiers Hibbard et Darrin.
Thomas Hibbard, cofondateur avec Raymond Dietrich de la firme Le Baron aux USA, s'était associé avec son compatriote Howard Darrin pour s'installer à Paris. Ils créèrent en 1926, un torpédo transformable que l'on retrouvera sur de nombreux châssis prestigieux. Fernandez intégra la société après le retour de Thomas Hibbard dans son pays en 1931.
Ce Saint Christophe a été reproduit sur une plaque émaillée pour les automobiles carrossées par Hibbard et Darrin. Merci à Annette Laughlin. ©
Merci à Marc Vancaelemont qui nous a aidé à identifier, dans la Villa Cavrois conçue par Robert Mallet-Stevens, sur une étagère de la bibliothèque du bureau de Paul Cavrois, cette plaque Saint Christophe portant l'enfant Jésus.
Réalisée en bronze ou bronze doré, cette sculpture des frères Martel est visible sur deux photographies du Centre Canadien d’Architecture.
Chapelle du paquebot Normandie
Les frères Martel ont réalisé plusieurs œuvres pour la chapelle du paquebot Normandie qui fut mis en service en 1935. Les éléments ont été dispersés suite à la démolition de ce navire.
Bas-relief en plâtre du Christ en Majesté, bénissant deux anges portant les instruments de la passion : la Sainte Croix, la Sainte Lance, et le Saint Graal. La Vierge Marie et Saint Jean sont représentés à gauche.
Le Christ en Majesté a été commandé par la Compagnie Générale Transatlantique pour l'antépendium de l'autel de la chapelle du paquebot Normandie. Le bas-relief fut réalisé dans un matériau original : le lap d'or fin. La maquette en plâtre est déposée à l'écomusée de Saint Nazaire.
Maquette en plâtre pour le paquebot Normandie : Jésus calmant la tempête. Ce bas-relief décorait le balcon d'entrée de La Chapelle du paquebot (1935).
Agneau pascal, maquette en plâtre pour le tabernacle du paquebot Normandie (1935) signé J.J. Martel
Christ en croix, maquette en plâtre pour le paquebot Normandie (1935) signé J. Martel
Fonts baptismaux à Souillac (Lot)
Joël Martel a réalisé la cuve baptismale à infusion (fonts baptismaux) de l'église abbatiale Sainte-Marie de Souillac, dans le Lot.
Sculpture de la basilique de capucins Notre-Dame-de-la-Trinité, dite des Trois Ave Maria, à Blois.
Sur ce cliché pris dans l'atelier des frères Martel rue Mallet-Stevens à Paris, on découvre en arrière plan, le dessin d'un Christ monumental, ainsi qu'une ébauche en plâtre de la partie supérieure. © Archives familiales.
3 anges jouant de la guitare, du violon et de la harpe
Cette œuvre a été exécutée par Joël seul, ce qui est assez rare, les deux frères ayant eu presque toujours une activité créatrice collective. Le décor représente des anges musiciens, avec une géométrisation et un cubisme à fort effet décoratif. Ces fonts baptismaux ont été installé, en 1955, dans le narthex de la tour-porche de l'abbatiale. Ils sont enregistrés sous le numéro d'inventaire FNAC 8004.
Au sommet du couvercle des fonts baptismaux, la figure du Bon Pasteur
Basilique Trois Ave à Blois
L’église est commandée en 1931 par l’archiconfrérie des Trois Ave et construite à partir de 1934 sous la direction de Charles-Henri Besnard. Les travaux sont interrompus en 1936 et les plans sont repris par l’architecte Paul Rouvière, qui substituera la brique rouge à un revêtement en granit. Après une interruption due à la guerre, l’aménagement de l’église est repris en mars 1946 par Yves-Marie Froidevaux, architecte en chef des Monuments historiques. L’église est consacrée le 16 juillet 1949. Représentatif de l’architecture religieuse des années 1930, l’édifice est décoré par de nombreux artistes : les sculpteurs Joël et Jean Martel, Jean Lambert-Rucki et André Bizette-Lindet, les tapissiers Jean et Karine Barillet, l’orfèvre Jean Puiforcat et les maîtres verriers Louis Barillet, Jacques Le Chevallier et Théodore Hanssen.
Cathédrale Notre Dame du Luxembourg
Le Calvaire du Puits Jacob à Challans
Le maître-autel a été réalisé en 1938 en or, cuivre, bronze, marbre et ivoire. Il a été démonté en 1963 suite à la rénovation du chœur de la cathédrale et les différents éléments déposés au convict épiscopal.
Le tympan en plâtre " La Cène " (1938) pour la réalisation en marbre blanc de l'antependium du maître-autel de la Cathédrale Notre-Dame du Luxembourg Hauteur: 51 cm.
Cathédrale St Etienne à Metz (Moselle)
La cathédrale Saint Etienne de Metz est décorée de nombreux anges musiciens. C’est à son sommet, à 60 m du sol, que se dresse une œuvre dessinée par Joël Martel : un ange à la trompette. La fin des travaux de réfection de la toiture, gravement endommagée par un ouragan en 1952, a été couronnée par la mise en place, en décembre 1959, de la statue de cet archange. Posée sur un globe, cette sculpture de 2,57 m de haut, a été réalisée par le sculpteur Robert Barriot, en cuivre repoussé doré à la feuille.
Projet en plâtre d'une gargouille avec lapin et oiseau pour la Cathédrale de Metz (1954)
Eglise St Vincent à Metz (Moselle)
Gargouille (1954) Eglise Saint Vincent de Metz
Eglise de Charbogne (Ardennes)
Ange à la lyre (1955) Modèle conçu pour l'église de Charbogne (Ardennes).
L'église de Charbogne, dans les Ardennes, possède deux sculptures des frères Martel, réalisées en 1955.
Un ange à la guitare est fixé au sommet du couvercle de bronze qui recouvre la cuve des fonts baptismaux.
Un autre ange, dit l'ange à la lyre, est fixé sur la grille. Cette œuvre est inspirée de l’ange à la harpe servant de poignée sur la petite porte de la basilique Notre-Dame de Mézières.
Un ange à la guitare est fixé au sommet du couvercle de bronze qui recouvre la cuve des fonts baptismaux.
Un autre ange, dit l'ange à la lyre, est fixé sur la grille. Cette œuvre est inspirée de l’ange à la harpe servant de poignée sur la petite porte de la basilique Notre-Dame de Mézières.
Les frères Martel ont réalisé en 1951 ce calvaire, dit du Puits Jacob, qui est situé route de Froifond à Challans.
Eglise du Saint Esprit (Paris 12ème)
La façade de l'église du Saint Esprit rue de la Cannebière à Paris 12ème.
Paul Tournon est l’architecte de cette église commandée par le cardinal Dubois puis soutenue par le cardinal Verdier. Son édification s’étendit entre 1928 et 1933.
Comme à Villemomble et à Elisabethville, Tournon utilise le béton comme matériau principal de cette église dont la coupole évoque Sainte Sophie de Constantinople mais extérieurement le béton est doublé de brique rouge de Bourgogne.
Outre son étonnant aspect extérieur d’inspiration orientale et néo-byzantine, cette église pourtant inachevée, est remarquable par sa décoration intérieure, la hauteur de sa coupole, les fresques et peintures réalisés par les grands noms des Ateliers d’Art sacré (Maurice Denis, Georges Desvallières), ses vitraux des ateliers de Barillet et les nombreuses sculptures intérieures et extérieures réalisées par C. Sarrabezolles et les frères Martel.
Autres œuvres
Christ
Dame à la rose
La passion du Christ
Sainte Suzanne, dite la dame au livre
Saint Jean-Baptiste au Casino de Saint Jean de Luz
Plâtre (1928) 121 x 150 x 9,5 cm - Musée des années 30 Boulogne Billancourt
L'abbé Rousseau
Trinité (1930) Musée Landowski, dit des années 30, de Boulogne Billancourt
La Vierge à l'Enfant
Bas relief d'une vierge à l'enfant, vers 1928
Cette vierge à l'enfant signée des deux frères possède au dos un calendrier de l'année 1924
© Collection privée
Cette statue de la Vierge à l'Enfant, élevée en 1951, se situe à Saint Jean-de-Monts en Vendée, à l'angle de l'avenue de la Mer et du Boulevard De Lattre. Au pied figure la reproduction de l'église Saint Jean-Baptiste de Saint Jean-de-Monts.
Christ monumental
Le Christ monumental de Montlhéry
Cliché de Thérèse Bonney dans l'atelier des frères Martel
Moule pour une plaque votive de l'Eglise Notre Dame du Pélerin (Vendée), vers 1955. Réalisé en plastique (26,5 cm x 25,5 cm).
