L’une de leur réalisation les plus célèbres de planisculpture est « le joueur de scie musicale » réalisé en 1927 pour la décoration métallique de la Compagnie Royale Asturienne des Mines, une œuvre qui témoigne à la fois de leurs recherches stylistiques découlant du cubisme et de leur intérêt pour les matériaux nouveaux.
Le Triomphe du Blanc
Voici maintenant quelques résultats d'importantes mises au point :
Les portes de Jean Prouvé, et surtout les cloisons métalliques qui permettent toutes les combinaisons avec des panneaux pleins, des châssis vitrés et des toiles. L'ensemble est standardisé. La pose s'accomplit rapidement, sans scellement. Les cloisons insonores sont munies d'un isolant.
Auprès d'un remarquable projet d'hôtel, M. Guevrekian expose un élément standard de fenêtre. Cet élément de trois mètres peut être multiplié selon l'ouverture totale de la fenêtre. Un volet roulant en tubes de duralumin est placé à l'intérieur, ce qui permet de placer la fenêtre au nu de la façade. Par un dispositif de rampe lumineuse à l'intérieur, à la nuit, le volet fermé devient une surface réfléchissante et lumineuse.
Passons avec indifférence devant des sculptures d'une stylisation archi-périmée.
Un spectacle édifiant nous attend dans une salle réservée à l'art publicitaire. MM. Martel savent réaliser, avec des feuilles de métal, des compositions adroites et spirituelles. Leur « Triomphe du Blanc», qu'ils construisirent avec le concours de M. Carlu, est une parfaite réussite du genre. Des affiches égaient les murs; un échafaudage se pavoise d'affiches d'U. R. S. S. ; celles-ci sont puissantes, brutales, confuses et sèches. Il y a autant d'intensité, avec en plus de la dextérité, du charme, de l'art enfin, dans les œuvres de ces maîtres de la couleur et de la « mise en muraille » : Loupot, Cassandre, Claude Lemeunier, Colin. Une émotion intense se dégage des affiches tragiques de Carlu, pour « la Dette », et le « désarmement des nations » (cette dernière comporte un agrandissement d'une belle photographie de Vigneau).
Citons encore, auprès des reproductions d'éclairages de Salomon, des ensembles de photographies de Robert Parry et Maurice Cloche.
Marcel Zahar.






















