Le monument aux morts de Saint-Hilaire-le-Vouhis

Le monument aux morts de Saint-Hilaire-le-Vouhis (Vendée)


Vue perspective d'un monument consistant en un bas-relief allégorique encadré des noms des morts de la guerre, en pierre de Chauvigny, destiné à être érigé sur le pan coupé nord du mur du cimetière. Etude préparatoire du monument de Saint-Hilaire-le-Vouhis. Signée par Jan et Joël Martel, sculpteurs. Archives départementales de la Vendée.



Projet non retenu, des frères Martel, pour le monument aux morts de Saint-Hilaire-de-Vouhis, en Vendée.



Dessin des frères Martel pour le bas-relief du monument aux morts de Saint-Hilaire-le-Vouhis.


Ce bas-relief, des sculpteurs Jan et Joël Martel, réalisé en pierre de Chauvigny sur le mur du cimetière de Saint-Hilaire-le-Vouhis représente 3 femmes et 3 générations devant un soldat mort tué aux combats de la première guerre mondiale.


Sur la gauche est fixée une ornementation en cuivre (disparue depuis) composée d'une épée, d'une branche de houx, d'un coq et d'un poilu avec fusil avec une inscription : La Commune de St Hilaire-le-Vouhis. Reconnaissante.



Ce monument a été inauguré en 1923, les frères Martel ne touchèrent leurs honoraires d'un montant de 5 000 francs que l'année suivante. Florence Regourd, Les monuments aux morts de la guerre 1914-1918 en Vendée, Ed. du CVRH, ISBN 978-2-911253-87-4, 253 pages, octobre 2018.



Le monument est placé, à l'angle du mur du cimetière de Saint-Hilaire-le-Vouhis, au croisement de la rue du Grand Logis (qui mène à l'église toute proche) et de la rue de la Frerie, qui est la Départementale 31.




Une restauration de ce monument a malheureusement estompé la signature des frères Martel. Merci à Michèle Jousset pour ce cliché et son commentaire à l'occasion du 11 novembre 2022 :


" Les monuments aux morts ne sont pas toujours une réussite. J'aime beaucoup ce bas-relief des frères Martel, (à St Hilaire le Vouhis) parce qu'il montre les désastres de la guerre sur la mère, l'épouse, la sœur, sans aucun mot ! C'est la pierre qui parle ! La gravité, la souffrance du regard de ces trois femmes sont une prière ardente pour la paix, hélas, toujours d'actualité ! "

Clichés de Jacques Desbarbieux © le jeudi 11 juillet 2024




La signature des frères J. J. Martel qui figure à la base droite du bas-relief avec l'année 1923 est à peine discernable.